Sculptures

Hercule Slaying the centaur who tried to steal away Hercule’s wife only to be killed by the centaur’s poison blood

–  a hero defeating an evil

– One single Block of marble – How impressive!

Help! I have a pigeon on my head!!!!

Torino, tout en carré.

Nous avons déambulé; un 15 Aout, dans un beau damier

En Italie, quand un jour est fĂ©riĂ©, tout est fermĂ©…. Heureusement, dans de grandes villes touristiques comme Torino, les musĂ©es nationaux sont en gĂ©nĂ©ral ouverts  et tous les musĂ©es privĂ©s suivent les jours fĂ©riĂ©s. A savoir…

Pas de rues qui en rattrapent une autre par des raccourcis improbables, tout est parallèle et perpendiculaire, et aux croisement de beaucoup d’entres elles, d’immenses places parfaitement carrĂ©es tout au moins rectangulaires. et pourtant les façades dansent.

Deux Ă©glises jumelles de San Carlo et Santa Christina.

Uffizi , la maison de Simonetta

â‹…

La galerie des offices  (ancien bureaux de la famille des MĂ©dicis) l’un des plus beaux musĂ©es d’Italie et du monde! Il faudrait, pour s’en rendre compte, pouvoir, par magie, diminuer l’afflux de touriste. MĂŞme les Venus, “printemps” et “Naissances”, aussi belles soient-elles, deviennent floues, elles se font voler leur oxygène par le monde venu les contempler.

Pour autant, Merci Botticelli, mon hero de Firenze!

Parmi les claires obscures des thèmes religieux qui semblent retirer une certaine jouissance de la souffrance, se dĂ©coupent des visages d’une lĂ©gère mĂ©lancolie dont la  lumière souligne les dĂ©tails sculpturaux et les drapĂ©s intĂ©grĂ©s dans des compositions complexes. MalgrĂ© des rĂ©fĂ©rences historiques, une forme de mĂ©ditation fĂ©Ă©riques domine. Big up la poĂ©sie 🙂

Un article de Geo dĂ©crit en bien un Botticelli qui  “ne s’attarde pas sur les faiblesses humaines, mais il illustre plutĂ´t un parcours tendant vers une morale oĂą la bontĂ© et la beautĂ© se confondent. Madones, dĂ©esses, couleurs riches et transparences se multiplient dans ses toiles. Mais Ă  la perfection langoureuse se mĂŞlent parfois l’inquiĂ©tude et le doute au dĂ©tour d’un regard Ă©trange ou d’un dĂ©cor plus sombre. “

Mais qui Ă©tait Simonetta Vespucci, une muse de premier ordre… je vais de ce pas lui crĂ©er un Ă©crin Pinterest  pour me prĂ©parer Ă  faire sa connaissance.

… quatre touristes de plus sur le pont!

Galerie Palatine , dans la résidence Médicis, le palais Pitti.

â‹…Après des heures passĂ©es dans le musĂ©e Uffizi, malgrĂ© la profusion et la qualitĂ© des oeuvres exposĂ©es, il y eu de la lassitude. Une infinitĂ© de tableaux d’art religieux (les flancs percĂ©s et tĂŞtes coupĂ©es,salles après salles, peuvent assombrir l’humeur, si,si… nous en fĂ»mes les tĂ©moins!) et de clairs-obscurs ont eu raison de nos Ă©nergies. De plus, la salle des esquisses et des gravures  Ă©tait FERMEE. Nous restions donc sur notre overdose du personnage JĂ©sus et de vierges en majestĂ©. 

Et pourtant, une douce et lumineuse mĂ©lancolie fut rendue possible par Signore BOTICELLI et l’expression retenue de ses personnages !!!! ( post Ă  venir) â™Ąâ™Ąâ™Ą

Nous avions emportĂ©, nos carnets de croquis mais la saison touristique n’appelait pas la flânerie “graphite & Papier” de nos imaginaires. Afin de pallier cette frustration, nous avons dĂ©cidĂ© de passer les deux heures qui nous sĂ©paraient de la fermeture de tous les musĂ©es de Firenze dans les salons de la Galerie du costume du palazzo pitti oĂą la perspective d’une exposition sur la mode a tonifiĂ© nos composition.

Pour passer de l’Uffizi au palais Pitti, il  nous fallut courir sur le beau Ponte Vecchio et sa couverture d’estivants. Je vous en met quatre de plus mon joli pont!

Aussi Ă©levĂ©es que furent nos intentions, nous Ă©tions, tout bien considĂ©rĂ©, 4 touristes de plus sur LE pont, avec tous les stigmates qui s’y rattachent.

Ponte Vecchio

L’exposition retrace les grands mouvements stylistiques d’Italie, rassemblant des pièces exceptionnelles de prĂŞt-Ă -porter et haute couture… Nous y avons vu de très belles robes (photos ci dessous) mais, je nous le donne en mille ! Tadammm, une panne d ‘Ă©lectricitĂ© – non annoncĂ©e – nous prĂ©venait de voir un bon 80 % de l’exposition.

Seule la plus jeune d’entre nous (Bravo) s’est accrochĂ©e par obstination ou pour la beautĂ© du geste, au projet de dessiner dans le musĂ©e. Quand Ă  moi, je pensais littĂ©ralement avec mes pieds. Solution de fortune: une bière fraiche et exorbitante comme tout pansement d’âme.

La condition de touriste est une experience totale, aucun Ă©chappatoire n’est possible, alors on se laisse aller au flot “humano-Ă©conomicus”.

Pour autant, en plus d’avoir partagĂ© le mĂŞme temps, nous avons fait provision d’images mentales Ă  diffusion prolongĂ©e et mesurĂ© notre relative inculture historique. C’est fondamental!  –

donc Ă  refaire si possible!  –  hors saison cette X –  pour pouvoir dĂ©ambuler sur un pont.